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2 septembre 2018
Le défi Momo challenge fait référence à un numéro que les jeunes sont invités à composer sur l'application en ligne WhatsApp. Une fois le numéro composé, le compte Momo s'affiche avec un personnage effrayant qui envoie le message suivant : « Salut, je suis Momo. Je sais tout de toi ». L'interlocuteur (Momo) communique alors de l'information privée sur la personne qui le contacte (par exemple : nom, prénom, courriel, renseignements déjà disponibles en ligne, souvent via les réseaux sociaux utilisés par les jeunes), ce qui donne une impression de crédibilité et peut faire peur. Il peut ensuite ordonner de poser des actes violents, allant jusqu'au suicide, sous peine de représailles. Il impose des règles strictes et s'attend à ce que celles-ci soient remplies dans un délai spécifique. L'individu derrière le compte de Momo peut également envoyer des images violentes, menacer de dévoiler des informations personnelles et inciter les jeunes à se suicider.
Ce type de phénomène est souvent accompagné de rumeurs, de fausses informations ou de récupération. Il est donc difficile de savoir précisément ce qu'il en est. Il n'en demeure pas moins que le Momo challenge a été médiatisé au Québec au cours des dernières semaines et qu'il semble être connu par de nombreuses personnes. Il pourrait d'ailleurs être lié à des décès par suicide en Argentine et aux États-Unis.
Puisque la visibilité accordée au phénomène risque d'inquiéter de nombreuses personnes et que le défi pourrait fragiliser certains jeunes vulnérables, l'Association québécoise de prévention du suicide rappelle dans le document pdf joint à cette nouvelle certaines bonnes pratiques en matière de prévention du suicide chez les jeunes.
L’Association québécoise de prévention du suicide réunit les organisations et les citoyens qui souhaitent voir diminuer significativement le nombre de décès par suicide au Québec.
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